Au Convent de Wilhelmsbad le 16 juillet 1782, Jean Baptiste WILLERMOZ à clairement donné la voie du Rectifié en déclarant :

« La vraie tendance du Régime Rectifié est, et doit rester une ardente aspiration à l’établissement de la cité des hommes spiritualistes, pratiquant la morale du Christianisme Primitif, dégagée de tout dogmatisme et de toute liaison avec une Eglise quelle qu’elle soit. »

En 1910, Camille SAVOIRE, qui, avec de RIBAUCOURT et avec la bénédiction du Grand Prieuré Helvétique, réveilla en France le Rite Ecossais rectifié, déclara ce qui suit :

« Personnellement, j’avoue que le libre-penseur et le libre croyant que j’ai toujours été n’a manifesté en entrant au Rite Rectifié, aucune hésitation ni aucun scrupule lorsqu’on lui a demandé de déclarer qu’il professait l’Esprit du Christianisme, surtout lorsque le Grand Prieuré helvète a ajoué qu’il s’agissait ici de l’Esprit du Christianisme Primitif résumé dans la maxime : « Aime ton prochain comme toi-même » et que l’Ordre se réclamait de cette morale, qualifiée de chrétienne, mais commune à plusieurs religions du pass, à certaines écoles philosophiques grecques ou latines et qui se résume dans « l’amour du prochain » … »